Le CHSCT de l’AEFE se réunira le 10 septembre 2014 compte tenu de la propagation du virus Ebola dans les pays d’Afrique où l’Agence est implantée.
Le SNES HDF a pris très tôt la mesure de la gravité de cette épidémie. Dès le 25 août après que plusieurs collègues nous ont contactés, nous demandions à l’AEFE d’organiser un comité hygiène, santé et conditions de travail en urgence comme la réglementation le permet.
Au passage, remarquons que nous avons associé à la démarche que nous avons initiée, l’ensemble des syndicats représentés dans cette instance. Non seulement l’AEFE n’a pas répondu dans les temps mais elle n’a pas hésité à ouvrir ses établissements dans les pays touchés notamment à Conakry. Il semble que la dimension santé du CHSCT n’ait pas encore été assimilée par l’Agence !
Suite à nos multiples interventions, l’AEFE a finalement accepté d’organiser un CHSCT en bonne et due forme. Il aura lieu le 10 septembre prochain. Un compte-rendu sera mis en ligne sur notre site.
L’OMS a déclaré Ebola le 8 août dernier comme urgence de santé publique mondiale. Aujourd’hui 6 septembre, cette épidémie de fièvre hémorragique a fait plus de 2000 morts avec 3944 nouveaux cas selon les derniers chiffres de l’organisation mondiale de la santé (OMS). Tout porte à penser que l’épidémie peut prendre la tournure d’une pandémie.
En effet si les foyers les plus actifs sont actuellement concentrés sur la Guinée notamment Conakry, le Libéria et la Sierra Leone, l’épidémie s’est étendue au Nigéria où les autorités éducatives ont fermé les établissements scolaires pour au moins trois semaines et des cas apparaissent dans d’autres pays comme la RDC ou le Sénégal. Y compris des pays qui ne sont pas affectés directement comme le Niger dans la région d’Agadez, prennent des mesures de prévention. D’une manière générale les mouvements de populations et de marchandises très importants en Afrique sont entravés ce qui peut conduire à une augmentation des prix, une pénurie alimentaire et les conséquences sociales dramatiques qu’on peut imaginer.
Les mesures de confinement prises et justifiées par la nécessité d’empêcher davantage de contamination inter humaine conduisent aussi selon l’OMS à un manque de prise en charge des patients sur le terrain et à un déficit de personnel médical formé et d’infrastructures adaptées. En effet des centres de traitement sous équipés peuvent devenir des centres de diffusion du virus. Un besoin fort d’infrastructures adaptés et de personnels formés se fait sentir et pour le moment les pays riches n’apportent pas suffisamment d’aide pour subvenir à ce besoin.
Les collègues trouveront des conseils sur le site du MAEDI.
Pour tout renseignement complémentaire, contactez le SNES HDF : hdf@snes.edu ou +33 1 40 63 29 41.