Dans le cadre de l’audit mis en place par l’AFNOR, en vue de l’obtention du « label égalité » par l’AEFE, les secteurs hors de France des syndicats de la FSU (SNES. SNEP, SNUipp) ont été entendus le 24 septembre. La FSU porte depuis longtemps ce thème de l’égalité professionnelle et ne peut que se féliciter qu’il soit aussi mis en avant à l’AEFE. Cependant, il reste encore des domaines dans lesquels l’Agence peut et doit faire des efforts : une direction presque entièrement masculine, un recrutement des expatriés où les femmes sont largement minoritaires, des progressions de carrières encore très inégalitaires entre les femmes et les hommes en Centrale, etc.
En introduction, la FSU est intervenue sur les points suivants. Le cadre fait que les choses se bousculent un peu à l’Agence, suite à la loi de transformation de la Fonction publique.
Exemples : organigramme de la centrale AEFE très masculin, textes réglementaires, quand ils existent, pas toujours respectés. En CCPC, l’Agence respecte, tant bien que mal, la proportion minimale d’une représentation d’un tiers minimale de chaque sexe, imposée par la loi.
La FSU pointe la différence entre la question de l’égalité en centrale et dans le réseau (problème de la prise en compte du “climat” de la politique du pays d’accueil dans la question de l’égalité professionnelle).
La FSU est ensuite intervenue sur les points suivants :
– Définition et mise en œuvre de la politique d’égalité
– Cellule d’écoute mise en place par l’AEFE
– Communication interne, sensibilisation et formation des personnels
– Prise en compte de la politique d’égalité et de mixité professionnelle dans la gestion des ressources humaines
– Évaluation et axes d’amélioration de la politique
– 8 établissements pilotes ? Comment s’est fait le choix ?
8 établissements en gestion directe par l’AEFE (EGD) ont en effet été audités par l’AFNOR, parallèlement à l’audition des syndicats représentatifs au niveau central. Le bilan est mitigé, sur le fond comme sur la forme de l’audit. Par endroits, les sections SNES-FSU ont pu mettre en place en amont une enquête dont les résultats sont très instructifs. Ailleurs, le manque de temps et d’information n’a pas permis une préparation sérieuse de l’audit, donnant le sentiment que tout est joué d’avance pour la labellisation, sans réelle ambition pour les personnels.
Pour rappel, vous trouverez le Plan d’action égalité professionnelle 2021-2023 de l’AEFE et notre analyse dans cet article : Égalité professionnelle femmes - hommes à l’AEFE : des avancées qui restent à concrétiser