Après une 4e journée d’action massive en France samedi 11 février qui confirme la puissance du mouvement social pour le retrait du projet de réforme des retraites, le SNES avec la FSU et l’intersyndicale appellent de nouveau à la grève le jeudi 16 février.
À l’étranger aussi, pour le retrait du projet, toutes et tous en grève le 16 février !
Si malgré tout le gouvernement et les parlementaires restaient sourds à la contestation populaire, l’intersyndicale est prête à durcir le mouvement en mettant la France à l’arrêt dans tous les secteurs le mardi 7 mars.
L’intersyndicale de l’Éducation appelle elle aussi à se mobiliser le 16 février et à fermer totalement les écoles, collèges, lycées et services le 7 mars.
L’intersyndicale appelle également les personnels à se mobiliser le 8 mars, journée internationale de luttes pour les droits des femmes, pour dénoncer l’injustice sociale majeure de cette réforme des retraites envers les femmes.
– Lire le communiqué interprofessionnel du 11 février : L’intersyndicale est prête à durcir le mouvement
– Lire le communiqué de l’intersyndicale Éducation du 14 février : L’intersyndicale est prête à durcir le mouvement dans l’éducation : le 7 mars, mettons les écoles, établissements et services à l’arrêt !
– Continuez à signer et à partager la pétitition de soutien à l’intersyndicale ! Plus d’un million de signatures au 15 février !
– Le matériel de mobilisation du SNES-FSU : visuels, etc.
Éducation : augmentez nos salaires, pas l’âge de la retraite !
Parallèlement, dans l’Éducation, la FSU appelle les personnels à rendre visibles les revendications salariales dans les mobilisations en cours pour nos retraites.
Salaires et retraites sont étroitement liés : non seulement pour le calcul de nos pensions, mais aussi parce qu’un rattrapage des pertes de pouvoir d’achat par une réelle revalorisation indiciaire permettrait aussi, par le biais des cotisations, d’améliorer le financement des retraites, qui du reste n’est pas en danger comme l’a rappelé le COR (Conseil d’orientation des retraites).
Or, c’est tout le contraire que fait le gouvernement. Le « Pacte » proposé par le Ministre en guise de « revalorisation » est une tromperie intellectuelle, une proposition hors sol, méprisante et provocatrice ! Le ministère est prêt à faire dysfonctionner les écoles et établissements, à alourdir encore la charge de travail, à aggraver les inégalités femmes/hommes pour appliquer un projet politique hors sol.
– Lire le communiqué national FSU et le compte rendu SNES-FSU de la réunion au ministère : Le pacte, une nouvelle provocation envers les personnels !
À l’AEFE, les dossiers indemnitaires en jachère...
Alors que les personnels du réseau AEFE sont toujours exclus de la « prime Grenelle » pourtant présentée par l’ancien Ministre comme une « revalorisation historique » (sic), le ministère prétend poursuivre la même voie indemnitaire pour la pseudo « revalorisation » des débuts de carrière. Cette politique indemnitaire non seulement laisserait de côté les milieux et fins de carrière, qui pourtant subissent aussi l’inflation, mais exclurait de nouveau les collègues en poste à l’AEFE : alors que depuis le départ la FSU demande à l’AEFE une transposition de la prime Grenelle, Bercy bloque, en raison du budget insuffisant accordé à l’opérateur public !
À ce rythme, dans certaines zones du réseau, des personnels en début de carrière détachés à l’AEFE risquent de gagner moins que leurs collègues au même échelon en France !
Les CPE et Psy-EN du réseau AEFE sont elles et eux aussi en attente des indemnités statutaires du MEN, qui ne leur sont pas versées malgré nos demandes répétées d’année en année.
Les personnels de droit local subissent eux aussi l’inflation mondiale et les blocages salariaux dans la plupart des établissements du réseau, là aussi en raison d’un budget qui n’est pas la hauteur des besoins.
Dans le même temps, le « rebasage » annuel de l’ISVL des personnels résidents n’en a que le nom, l’Agence étant dans l’incapacité d’appliquer ses propres variations décidées en groupe de travail : là aussi, Bercy bloque et ne répond pas à la demande de l’Agence d’abonder de 3 millions d’euros l’enveloppe dédiée pour faire face à l’inflation mondiale. La FSU demande à l’AEFE un groupe de travail pour refonder le système de l’ISVL, à bout de souffle.
– Lire notre article : ISVL dans l’impasse : le compte n’y est pas
Pour finir, l’avantage familial se révèle insuffisant dans certaines zones, inférieur de fait au montant des frais de scolarité alors que le décret 2022-22 stipule que cela ne saurait être le cas. Là aussi, la FSU demande à l’AEFE un groupe de travail pour refonder le système de l’avantage familial, à bout de souffle lui aussi : nous revendiquons la mise en place d’une véritable prestation familiale. Dans l’immédiat, la FSU prépare une consigne d’action syndicale sur le paiement des frais de scolarité, pour les pays où les personnels en sont de leur poche.
À l’AEFE comme en France, augmentez nos salaires, pas l’âge de la retraite !
Pour le retrait du projet, toutes et tous en grève jeudi 16 février !
– Télécharger le tract SNES-FSU hors de France pour l’AEFE
Suivez également la mobilisation sur le compte twitter du SNES-FSU hors de France : @sneshdf
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