La FSU est intervenue ce 14 décembre en Commission nationale des bourses de l’AEFE. Nous avons tout d’abord fortement attiré l’attention de la commission sur le contexte économique d’inflation. Il va falloir faire preuve d’une grande vigilance car très rapidement, l’enveloppe budgétaire du programme 151 (aide à la scolarité) ne va plus suffire. En effet, le contexte économique prévoit des augmentations générales des frais de scolarité (surcoût lié à l’énergie notamment), l’enveloppe devra donc suivre où des évictions se produiront. La FSU en a profité pour rappeler qu’elle défendait l’excellence et pas l’élitisme. L’Agence doit avoir en tête l’accueil de toutes les familles, y compris les plus modestes, c’est aussi son rôle.
Nous en avons profité pour rappeler que parmi les augmentations, la question de la masse salariale, notamment des personnels de droit local, était prioritaire : il faut des revalorisations et des augmentations dans le cadre du dialogue social !
Nous avons également évoqué la question du taux de change et les difficultés des familles entre le moment où elles percevaient l’aide et où elles devaient s’acquitter des frais de scolarité. On peut d’ailleurs faire un parallèle avec l’avantage familial des personnels résidents car c’est le même problème.
Enfin la FSU a remis en lumière la question de l’école inclusive pour cette CNB. Des choses ont avancé mais il reste des questions à traiter ou améliorer. C’est le cas des niveaux de salaires des personnels AESH du réseau. Si l’harmonisation s’avère difficile compte tenu des différents niveaux de rémunération en fonction des droits locaux, nous devons réfléchir à des éléments indispensables à cette situation d’emploi (contrats, rémunération, temps de travail etc.)