Deux groupes de travail se sont tenus les 8 et 15 décembre. Comme elle s’y était engagée lors du GT du 30 novembre, l’Agence a mis à jour le critère loyer mais en prenant en compte la moyenne des loyers des enquêtes 2019, 2020 et de la deuxième enquête 2021. Ce changement de mode de calcul a permis de revaloriser les montants des loyers, critère le plus important dans le calcul de l’ISVL. En effet, de nombreuses zones impactées par la crise sanitaire avaient vu les montants des loyers chuter drastiquement pour certaines d’entre-elles. Ce nouveau mode de calcul a permis d’atténuer les effets de cette baisse. D’autre part, l’AEFE a aussi ajusté certains paramétrages permettant de lisser et donc de limiter des baisses qui auraient été trop importantes dans certains zones.
Le barème de janvier 2021 tient également compte, à l’instar des autres barèmes trimestriels, de l’effet change-prix. L’enveloppe ISVL s’élève à 48,7 M€ contre 50,39 M€. Cette baisse s’explique par un effet change-prix en faveur de l’euro. Rappelons que, lors de cet exercice, 5 pays/zones sont retenus pour être favorisés, principalement parmi les pays dont une hausse de l’ISVL a été programmée sur 2021 mais dont l’effet change-prix du MEAE indique une baisse et/ou parmi des pays peu attractifs et sujets à une situation sécuritaire comme sanitaire dégradée.
Suite aux échanges entre l’administration et les organisations syndicales (les syndicats de la FSU interviennent sur la base des remontées des sections), les 5 pays favorisés pour le barème de janvier 2021, sont des pays de zone A : Burkina Faso, Iran, Mali, Mauritanie et Niger.
Ces 5 pays voient ainsi le montant de leur ISVL préservé et sécurisé avec l’annulation de la baisse (-5% pour Burkina Faso, Mali et Mauritanie ; -10% pour le Niger et l’Iran) qui sera appliquée sur le barème MEAE (indemnité d’expatriation) et qui est due à l’effet change/prix.