Un premier groupe de travail (GT) s’est tenu, en amont de la publication de l’arrêté ISVL de janvier 2021. Pour rappel, en décembre, le travail se fait en deux temps :
- un premier échange sur le rebasage de janvier, avec les informations remontées des pays concernant les niveaux de loyer et le transport (France/pays de résidence).
- un travail portant sur le change/prix et les 5 pays pour lesquels l’Agence a la possibilité de déroger à la marge sur les taux du MEAE. Ce sera l’objet du prochain GT, prévu le 10 décembre.
Lors de cette première réunion consacrée aux loyers et au transport, le SNES-FSU s’est appuyé sur les retours à notre enquête pour mettre en avant de nombreuses revendications remontées par nos sections. Ces échanges sont indispensables car l’administration fait une enquête de son côté, et la confrontation des données est nécessaire aux échanges et à toute évolution des montants. Nous sommes d’ailleurs intervenus, comme à chaque fois, pour dire que localement, les remontées des établissements devaient se faire en coordination avec les représentants des personnels. L’AEFE le rappellera aux établissements.
Concernant les transports, l’Agence précise que les données utilisées par l’administration sont sur la base du voyage A/R 2e classe, le plus direct possible, avec un bagage en soute, modifiable, sur une compagnie régulière. Les projections de dates prises en compte pour le coût de ces voyages sont :
– en rythme nord, un aller le 1er juillet 2021 et un retour le dernier week-end d’août
– en rythme sud, un aller le 20 décembre 2020 et un retour le 31 janvier 2021.
Pour les loyers la moyenne est faite à partir d’annonces d’agences immobilières pour un appartement de 4 pièces dans des quartiers résidentiels de différents types où vivent habituellement les collègues. Nous avons signalé qu’outre le biais du choix des annonces, il fallait aussi prendre en compte les frais de gardiennage, indispensables dans nombre de pays, de groupe électrogène, parfois le coût en transport ou en temps si on s’éloigne...
En parallèle de nombreux échanges sur la base de nos remontées par les sections, nous avons insisté sur le caractère exceptionnel de la période, notamment par rapport au coût des billets d’avions (certaines zones ont réduit les vols, toutes les compagnies ne sont pas forcément opérationnelles, etc.)
Au-delà, nous avons réaffirmé, comme quasiment à chaque GT, l’importance du niveau d’ISVL dans certaines zones particulièrement sensibles comme la zone sahélo-saharienne, Haïti ou le Liban.
Suite à nos échanges du jour, l’Agence va retravailler certaines données et la suite sera validée lors du prochain groupe de travail, au cours duquel nous étudierons également la question de la variation change-prix.
En marge du GT ISVL, la FSU a demandé une intervention sur la question de l’avantage familial (AF). Comme nous avions précédemment alerté nos représentant
es, le décalage entre la publication de l’arrêté (voir ICI) et son application rétroactive au 1er septembre 2020 pose problème notamment en cas de baisse avérée du niveau d’AF. Si l’AF a baissé, les résident es subiront une récupération de trop perçu (différence nouvel AF - ancien AF). Au delà des problèmes que posent ces baisses, nous avons bien sûr demandé que cette récupération ne soit pas prélevée d’un seul coup et qu’un lissage soit rendu possible. L’Agence s’engage à voir cela avec la DRH. Dans tous les cas, l’Agence nous dit que les personnels seront prévenus en amont.