En premier lieu, la FSU tient à remercier l’ensemble des personnels qui rendent possible l’organisation et l’octroi de l’aide à la scolarité. À la Centrale de l’AEFE, mais également dans le réseau consulaire, où nous avons dénoncé le plan gouvernemental qui consiste à amputer le réseau des Affaires étrangères de 10% de sa masse salariale, alors que l’ensemble des personnels travaille déjà à flux tendu.
Pour ce qui est de l’Agence et de l’enseignement français à l’étranger, la FSU rappelle son attachement à l’Etablissement public, et aux missions de service public d’éducation, en France comme à l’étranger : ces missions nécessitent des moyens à la hauteur des besoins et d’une vraie politique d’influence. La FSU est pour une éducation d’excellence, ce qui est différent d’une éducation élitiste, contraire aux missions de service public. C’est pourtant ce que devient le réseau aujourd’hui par manque de moyens.
Concernant l’annonce sur le quotient (Qmax), nous dénonçons une tromperie qui se cache derrière une mesure positive. Cette augmentation n’est pas financée et la mission 151 (aide à la scolarité) du budget 2019 ne comprend pas cette mesure. C’est donc une nouvelle charge qui va peser sur l’Agence, déjà en très grande difficulté budgétaire, comme nous l’avons dit au récent Conseil d’administration. Le Ministre impose des mesures, c’est bien, mais qu’il les accompagne de moyens !
Enfin, nous dénonçons solennellement l’augmentation des frais universitaires pour les étudiants extra-communautaires, mesure condamnée par la Conférence des Présidents d’université, qui en a demandé la suspension. Ce sont des mesures absurdes que la FSU condamne, et qui vont mettre un terme à des centaines de projets, dont ceux de futurs étudiants issus du réseau de l’enseignement français à l’étranger.