Le nouvel arrêté ISVL du 29 mars 2019 est paru le 17 avril, avec effet au 1er avril.
Il fait suite aux modifications discutées au groupe de travail du 21 mars à l’AEFE, et les confirme. Pour ce barème du second trimestre, l’enveloppe globale a bénéficié d’une légère augmentation (+300 000 €), suite aux répercussions de l’effet change/prix, ce qui porte l’enveloppe totale de l’ISVL à 49M€. Pour rappel, le SNES et les syndicats de la FSU interviennent en amont de ces arrêtés, sur la base des remontées des sections. Le travail en groupe de travail consiste à moduler, pour l’Agence, l’enveloppe imposée par le MEAE. Par rapport à cette dernière, 5 pays peuvent voir leur variation ISVL décrocher de celle du MEAE. D’autres sont protégés (par rapport à une éventuelle baisse mécanique, par exemple).
Pour ce barème d’avril, les résultats du groupe de travail ont donc été entérinés, notamment pour la Tunisie (annulation de la baisse prévue : 0% au lieu de -4% MEAE), le Mexique (annulation de la baisse prévue : 0% au lieu de -2,5%), le Portugal (Lisbonne + 4,6% et Porto +1,6 %), le Togo (+4,5%) et le Tchad (+4,6%).
Ces évolutions positives se répercutent sur l’ensemble de l’enveloppe : elles sont compensées par une limitation des hausses initialement prévues sur les pays dont la tendance annuelle (fixation AEFE) est à la baisse. Parmi ces pays, certains avaient été proposés au groupe de travail pour bénéficier d’une « protection » et éviter cette baisse : Algérie, Brésil, Corée, République Démocratique du Congo, Russie. Cette mesure de protection n’a finalement pas été nécessaire dans la mesure où les variations de ces zones sont toutes nulles ou positives.