Plusieurs groupes de travail se sont tenus en amont de la publication de l’arrêté ISVL de janvier 2020. En décembre, le travail se fait en deux temps :
-* un premier échange sur le rebasage, avec les informations remontées des pays concernant les niveaux de loyer et le transport (France/pays de résidence). Nous avons à nouveau mis en avant le coût, pour certaines zones, des trajets « capitale-province », parfois très élevés.
-* le travail portant sur le change/prix et les 5 pays pour lesquels l’Agence a la possibilité de déroger à la marge sur les taux du MEAE.
Concernant le premier (loyer/transport), le SNES-FSU s’est appuyé sur les retours à notre enquête pour mettre en avant de nombreuses revendications remontées par nos sections. Ces échanges sont indispensables car l’administration fait une enquête de son côté et la confrontation des données est nécessaire aux échanges et à toute évolution des montants.
Concernant le second volet (change/prix), le barème de janvier de l’enveloppe est très peu favorable (+0,2M€), ce qui ne permet que peu de marge. L’essentiel du travail a donc consisté soit à limiter de fortes baisses que prévoyait le barème - y compris dans des zones peu attractives !- soit à moduler des évolutions. Quelques augmentations sont également à prévoir, que l’arrêté de janvier devrait confirmer.
Les cinq zones sur lesquelles l’Agence décrochera de l’application MEAE du barème change/prix sont l’Algérie, le Niger, le Nigeria, Haïti et Brésil-Brasilia.
Le SNES-FSU est intervenu à plusieurs reprises pour mettre en avant les difficultés que rencontrent les personnels, documents à l’appui. Pour ne prendre que quelques exemples, citons les pays du Sahel, Haïti, le Venezuela, le Chili et la Tunisie. Les dossiers sont donc à suivre de près, localement et en centrale.