Le SNES hors de France a co animé une heure mensuelle d’information syndicale au lycée français de Madrid.
Le point sur les dossiers en cours a permis de rappeler l’importance de la lutte syndicale et ses résultats sur certains dossiers à l’AEFE. Le projet « extension » de l’établissement a fait l’objet de nombreux échanges. Les élus SNES-FSU ont concerté les collègues sur ce projet qui engagera la communauté scolaire pour de longues années. Si la nécessité de la première phase semble faire consensus, le reste du projet demeure très vague et surtout aléatoire.
Le SNES-FSU a rappelé les travers de la sous dotation de l’Etablissement public, que nous continuons à dénoncer, ainsi que les effets néfastes de l’autofinancement. Madrid s’est lancé, il y a quelques années, dans des projets aléatoires (développement de Saint Exupéry) ou mal ficelés (demi-pension au LFM) et pour lesquels l’administration était alors passée en force sans tenir compte des oppositions, diagnostics ou propositions du SNES-FSU, dont il s’avère aujourd’hui qu’ils étaient justifiés. On nous rebat les oreilles avec la notion de confiance mais celle-ci semble ne fonctionner que dans un sens ! Pour le projet en question, le SNES-FSU rappelle qu’une extension sans garantie aucune de montée en encadrement pédagogique ne peut être bonne. Elle conduira nécessairement à la dégradation des conditions de travail. Les personnels sont d’ailleurs très remontés par la perte sèche d’un poste d’expatrié, non compensée par un support de résident, et ce malgré le dépassement autorisé du plafond d’emploi dans le cadre de la priorité présidentielle à l’éducation.
Le dossier ISVL a également été abordé. C’est un dossier très sensible à Madrid et en Espagne, où les collègues se sont très fortement mobilisés à plusieurs reprises, notamment avec leurs homologues du Portugal qui eux aussi ont de fortes attentes. Il a été réaffirmé que le SNES-FSU n’accepterait pas une réforme de l’ISVL au rabais qui dégraderait les acquis des personnels. Ces derniers sont d’ailleurs prêts à en découdre avec une administration qui feint d’ignorer ce que signifie acquis social et refuse de prendre en compte les revendications des personnels du réseau.