Une vingtaine de collègues ont participé à l’heure d’information syndicale organisée par le SNES le 16 octobre.
Un membre du secteur HDF, assisté des responsables du SNES Jean Monnet, a rencontré les collègues puis la Proviseure de cet établissement.
Les interventions en heure d’information portent sur les deux postes de résidents qui doivent être supprimés et le seront, confirme la Proviseure qui applique la politique de l’Agence, laquelle applique les consignes gouvernementales de coupes budgétaires. On nous présente ces suppressions comme les moins douloureuses possible puisque devant toucher des postes occupés par des collègues partant à la retraite. Reste que ce sont des emplois budgétaires qui disparaissent et encore moins de possibilités pour les nombreux titulaires non résidents (TNR) de l’établissement de devenir détachés.
En réunion, une collègue résidente sur deux rompus de temps partiel nous fait part de son inquiétude. Elle estime être à la merci d’une reprise éventuelle à temps complet par un des collègues à temps partiel qui permet l’existence de ces rompus. La Proviseure interrogée à ce sujet, nous assure qu’il n’y a pas de précarisation dans l’établissement. Elle assure également que chaque collègue entrant comme recruté local est averti qu’il n’a que peu de chances de devenir détaché.
Nous faisons remarquer que les TNR de l’établissement sont nombreux. Attirés par une rémunération conséquente, ils acceptent cette situation dans un premier temps. Il est tout aussi exact qu’une fois entrés comme recrutés locaux, ils aspirent à devenir détachés pour stabiliser leur situation. On ne saurait le leur reprocher, fait-on remarquer à la Proviseure qui ne dément pas mais continuera à appliquer, dans le contexte de coupes budgétaires, une politique de recrutement local de titulaires.
Un collègue nous interroge également sur l’attribution des temps partiels en dehors de ceux de droit (suivi de conjoint et élever un enfant). La Proviseure nous explique qu’elle est très favorable à attribuer des temps partiels pour formation et que le lycée prend en charge des formations pour préparer le CAPES.
Enfin, dernier point qui marquera une évolution due à l’intervention du SNES, la Proviseure accepte une banalisation de deux heures pour les collègues de langues vivantes chargés de préparer le sujet de compréhension orale du baccalauréat ainsi que la grille de correction. En effet cette épreuve locale du baccalauréat se déroule en pleine année scolaire et signifie une augmentation non négligeable de la charge de travail.