Un groupe de travail (GT) s’est tenu à l’AEFE le 19 juin. Les membres du GT (pour les organisations syndicales : FSU-SNES et SNUipp, SE-UNSA, le SGEN-CFDT n’est pas venu) ont travaillé sur les documents relatifs aux évolutions d’ISVL des personnels résidents, en vue du barème qui sera publié le 1er juillet 2019. Le cadre est une fois de plus contraint puisque le barème (évolution de change-prix) n’évolue, pour ce futur arrêté, que de + 0,8M€.
Le SNES-FSU, avec le SNUipp-FSU, ont fait des propositions concrètes pour obtenir des revalorisations ou annuler les baisses prévues de l’ISVL de certains pays, en arguant de la situation sécuritaire et de situations de crise impactant les prix et les conditions de vie. Comme la veille en Comité technique, nous avons fortement attiré l’attention de l’AEFE sur la situation du Venezuela et de la zone Sahel. De fait des pays seront « protégés » (des modérations à la baisse initialement prévues ne seront pas appliquées), comme les zones de Kinshasa, Espagne-Ibiza ou Caracas.
Certaines zones devaient voir leur ISVL baisser ou augmenter plus faiblement. Dans le cadre des 5 zones où l’Agence peut se démarquer du barème MEAE, les zones identifiées sont l’Irlande, la Grèce, la Suède, le Brésil-Rio et le Danemark.
Nous avons insisté sur le fait qu’avec le recul, des zones sont en retard par rapport aux augmentations qu’elles doivent suivre, selon les critères de l’Agence. Elles doivent être traitées prioritairement à chaque arrêté. C’est le cas ici pour la Grèce (ISVL historiquement basse), ou l’Irlande.
L’Agence a par ailleurs annoncé à ce groupe de travail la création d’une nouvelle zone d’ISVL, au Sri Lanka.