Nous sommes réunis ce jour, dans des conditions bien particulières, pour examiner le tableau de promotion à la hors-classe des professeurs certifiés détachés relevant du 29e rectorat.
Le SNES-FSU tient à rappeler la situation anxiogène dans laquelle se trouvent de nombreux professeurs détachés à l’étranger. Nombreux sont les pays qui ont mis en place un confinement strict (voire un couvre-feu) et fermé leurs frontières et aéroports jusqu’en septembre. Dans certains pays d’Amérique du sud, les écoles (donc également les lycées français) ne réouvriront qu’en janvier 2021.
Si la situation n’évolue pas rapidement, va alors se poser la question du retour des quelques centaines de collègues qui réintégreront et devront rejoindre une affectation en académie métropolitaine ou ultramarine. Étant donné les difficultés de retour annoncées, le SNES-FSU demande au MEN de prendre compte les situations d’enseignants qui ne pourraient gagner leur poste à temps à la prochaine rentrée. Le MEN a conscience des difficultés rencontrées et à venir pour certains enseignants en réintégration et traitera au cas par cas les situations problématiques.
Un autre sujet de préoccupation de nos collègues détachés ou qui le seront l’an prochain concerne l’état d’avancement de leur demande de nouveau détachement, de mise en disponibilité ou de réintégration tardive pour certains d’entre-eux. Nous souhaiterions que le MEN fasse un point sur ces opérations à quelques semaines de la fin de l’année scolaire.
Enfin, nous terminerons cette déclaration en évoquant la situation de nos collègues détachés à Monaco. Lors de la CAPN du 26 février 2020, le MEN s’était engagé à intervenir officiellement auprès des autorités monégasques sur la non application des nouvelles carrières instaurées à l’Éducation Nationale en septembre 2017. Où en est-on sur ce dossier ? Le MEN a saisi officiellement les autorités monégasques, il est en attente d’une réponse.
Campagne de promotion à la hors classe pour le 1er septembre 2020
Le barème tient compte de l’ancienneté dans l’échelon détenu au 31 août 2020, ainsi que de l’appréciation finale et pérenne du MEN (responsable de la DGRH B2-4) qui se décline en 4 degrés : « excellent », « très satisfaisant », « satisfaisant », « à consolider ». Pour le détail du barème, consulter l’article sur l’accès à la hors classe des certifiés.
214 promotions ont été prononcées (96 femmes et 118 hommes)
Pour les personnels à égalité de barème (barre = 165 points pour les hommes et 165 points également pour les femmes), le MEN tient compte de l’ancienneté dans le corps, dans l’échelon et in fine de l’âge. Le MEN a suivi l’injonction ministérielle consistant à s’approcher du ratio homme/femme du corps considéré lors des promotions lorsque le contingent le permet. L’équilibre femme/homme était non réalisable (54% d’hommes promus et 46% de femmes promues alors que le ratio H/F des promouvables est proche de 50-50), mais l’esprit du barème a été respecté au mieux de ce qu’il était possible de faire.
• Dernier candidat promu : 165 points ; 11e échelon avec 1 an 8 mois d’ancienneté ; ancienneté dans le corps : 26 ans ; né le 04/03/1966.
• Dernière candidate promue : 165 points ; 11e échelon avec 10 mois 13 jours d’ancienneté ; ancienneté dans le corps : 16 ans ; née le 11/05/1969.
Après la promotion : le reclassement au 1er septembre 2020.
On est automatiquement reclassé à l’échelon correspondant à l’indice égal ou immédiatement supérieur à celui détenu, avec conservation de l’ancienneté acquise dans l’échelon d’origine. Si cette ancienneté permet d’accéder à l’échelon supérieur, le reclassement est alors prononcé à cet échelon sans conservation d’ancienneté.
Voir le tableau de reclassement au 1er septembre 2020 (accès adhérent) ici.