Une CCPC (commission consultative paritaire centrale) s’est tenue ce 21 mai à l’AEFE. L’ordre du jour comportait deux points : le recrutement tardif d’enseignants formateurs (EF2D) et l’étude de 5 recours suite aux rendez-vous de carrière.
Recrutement tardif d’enseignants formateurs du 2d degré (EF2D)
5 postes étaient à pourvoir suite aux appels à candidatures entre mars et avril en anglais (Ouagadougou – Burkina Faso et Bamako - Mali), en Arabe (Rabat - Maroc), en Lettres (Bamako) et en Chinois (Singapour). L’AEFE a recueilli une dizaine de candidatures et a proposé un entretien à 5 candidat-es.
Seul le poste à Bamako en Anglais a été pourvu, les autres candidat-es sélectionné-es ayant une expérience de formation insuffisante. Le SNES-FSU a interrogé l’AEFE quant à l’avenir des postes non pourvus et a alerté quant à la situation préoccupante du Lycée français de Bamako où les autorités françaises exigent le célibat géographique pour tout nouveau recrutement. L’Agence répond que des solutions locales vont être trouvées pour assurer les enseignements (mais quid de la formation ?) et que les difficultés de recrutement en arabe et chinois sont inhérentes à ces deux disciplines où les titulaires sont peu nombreux.
Recours suite aux rendez-vous de carrière
5 contestations des grilles renseignées par les chefs d’établissement étaient à l’ordre du jour. Les interventions des commissaires paritaires du SNES-FSU et SNEP-FSU ont permis de modifier à la marge quelques items et appréciations littérales, l’AEFE campant souvent sur des positions incompréhensibles face aux arguments développés par les collègues et relayés en CCPC par les commissaires paritaires FSU. Rappelons l’importance de ces rendez-vous de carrière tant pour l’avancement de carrière que pour la reconnaissance de l’investissement professionnel des collègues.
Le SNES-FSU a par ailleurs dénoncé les visites de classe d’une cheffe d’établissement lors de ces rendez-vous de carrière et a demandé une intervention de l’AEFE afin que ces pratiques cessent.