Au Comité technique de l’AEFE du 21 novembre, le SNES-FSU a rappelé l’insuffisance de moyens pour l’Etablissement public depuis plusieurs années. Aujourd’hui, suite aux annulations de crédit sur l’exercice en cours, c’est son avenir qui est en jeu.
Le SNES-FSU a été à l’initiative d’un communiqué commun, d’une déclaration commune au Conseil d’administration et nous avons appelé à la grève dans le réseau le 27 novembre. La très forte mobilisation, tout comme les multiples actions locales qui se poursuivent, montrent l’attachement de l’ensemble de la communauté à l’Etablissement public.
Nous sommes réunis ce jour dans une suite logique des mesures de cartes scolaires présentées en CT. Le SNES y a clairement dénoncé le choix de l’AEFE d’utiliser les postes comme principale variable d’ajustement. Aujourd’hui, ce sont les EEMCP2 qui sont les victimes directes de ces choix. A travers ces derniers, c’est l’édifice de la formation continue à destination de l’ensemble des personnels et singulièrement des recrutés locaux, qui est mis à mal. C’est à l’excellence du réseau que vous portez atteinte, tout comme au partage des savoirs disciplinaires et des savoir-faire pédagogiques, ainsi qu’au rayonnement de la France.
En juin 2017, l’Agence a reconduit, après avis de la CCP, l’ensemble des contrats des 32 collègues concernés par cette CCPC A et B. Aujourd’hui, l’Agence nous propose de revenir sur cette décision, pour des raisons budgétaires. Ce n’est pas une gestion des personnels acceptable, ces collègues n’ont pas démérité, se sont lancés dans des projets qui resteront inaboutis, sans compter tous les problèmes personnels, professionnels et familiaux que cela engendre.
Au-delà des EEMCP2, les établissements sont fragilisés. L’anxiété est réelle et justifiée dans le réseau à tous les niveaux.
L’annonce faite en comité technique, par le Directeur, de ne pas renouveler des résidents en fin de contrat, pour la rentrée 2019 ajoute à l’anxiété et génère de la colère dans l’ensemble du réseau. Nous le répétons ici : pour le SNES-FSU et les syndicats de la FSU, c’est une ligne rouge à ne pas franchir.