Postface : Le 4 juillet 2024, les représentants du SNES-FSU national ont saisi l’occasion d’un groupe de travail sur les lignes de gestion de la mobilité au sein du MEN pour de nouveau argumenter en faveur d’une non limitation dans le temps des détachements à l’étranger .
Postface : Le 4 juillet 2024, les représentants du SNES-FSU national ont saisi l’occasion d’un groupe de travail sur les lignes de gestion de la mobilité au sein du MEN pour de nouveau argumenter en faveur d’une non limitation dans le temps des détachements à l’étranger .
Le 7 juin 2024, la FSU a été reçue à sa demande par le directeur général des ressources humaines (DGRH) du MEN pour réitérer sa demande de fin de limitation des détachements à 6 ans. Nous avons démontré à quel point cette mesure de 2019, qui ne dépend que du MEN, est à la fois contre-productive et déstabilisatrice :
- contre-productive puisque, loin d’être plus mobiles, les personnels demandent moins à exercer à l’étranger et à changer de poste à l’étranger ;
- déstabilisatrice pour les équipes à terme privées de détachés stables et moteurs, pour les établissements dont l’offre d’enseignement (BFI, spécialités, options…) est remise en cause par le départ de collègues.
Nous avons rappelé notre inquiétude concernant la campagne de détachement 2025 puisque celle-ci correspondra à la première échéance (2019-2025) pour ceux recrutés avec la règle de limitation à 6 années consécutives.
Nous avons demandé qu’a minima la dérogation à 9 ans soit accordée à ceux qui la demandent, afin de prendre le temps d’évaluer l’impact du bornage des détachements ; que la valorisation des parcours (notamment accès au CAFFA et CAFIPEMF) soit améliorée ; que l’opérateur public bénéficie d’une priorité sur les détachements.
Le DGRH s’est montré ouvert à cette analyse : la conférence stratégique des ressources et des moyens, qui réunit tous les acteurs de l’enseignement français à l’étranger, traitera à la rentrée 2024 des problématiques de détachement.
Comptez sur la FSU pour maintenir la pression !