Un membre du secteur HDF s’est déplacé au lycée français de Berlin afin de participer à l’assemblée générale du SNES Allemagne les 1er et 2 octobre 2025. Les représentant.es (binôme détaché/PDL) des sections des établissements de Berlin, Düsseldorf, Fribourg, Hambourg, Munich et Sarrebruck étaient présent.e.s.
Ce réseau historique des établissements français en Allemagne est unique par la diversité des statuts : 3 lycées franco allemand en gestion directe au statut particulier (Hambourg, Fribourg et Sarrebruck), 3 établissements en gestion directe (Francfort, Munich et Berlin au statut particulier) et un établissement conventionné en gestion parentale (Düsseldorf).
Le tour de table des différentes sections a mis en avant l’impact de la réforme du bac franco allemand sur les effectifs des ces 3 établissements. En effet, les exigences du bac franco – allemand, supérieures à celles du BFI alors que la valorisation « parcoursup » est similaire, provoquent un départ d’élèves. A Munich et Sarrebruck, une réflexion sur l’attractivité de ces établissements face à la concurrence des écoles européennes, et autres établissements privés est en cours. A contrario, le lycée français de Düsseldorf voit ses effectifs augmenter mais est limité par l’insuffisance du bâti.
Cette rencontre a été aussi l’occasion de faire le point sur les difficultés et l’avenir du réseau AEFE, les détachements, la protection sociale complémentaire... Le deuxième jour, la section du SNES-FSU Allemagne très soudée, structurée et dynamique, a initié des ateliers spécifiques aux lycées franco-allemands (courrier à la DEOF de l’AEFE concernant la réforme du BFA)et aux modes de mobilisations à venir notamment dans le cadre des élections professionnels de décembre 2026.
Une délégation conjointe (Snes Allemagne – Berlin et HDF) a par ailleurs été reçue par le chef d’établissement du lycée français de Berlin. L’avenir de l’AEFE et les raisons des dernières grèves, la mise en place toute récente d’une CHSCT dans l’établissement, les
travaux en cours de réfection et enfin les discussions avec le Sénat de Berlin par rapport au cadrage juridique encore flou du lycée ont été abordés durant cet entretien.
En conclusion, ces deux journées furent très riches en échanges, informations et réflexion sur les mobilisations à venir. Un grand merci aux militant.e.s du SNES Allemagne pour l’accueil et la qualité de organisation de cette assemblée générale.