Un membre du secteur HDF s’est déplacé au lycée Jean Renoir de Munich afin de participer à l’assemblée générale (AG) du SNES Allemagne les 17 et 18 octobre 2013.
Les représentants SNES et les personnels qui nous ont accueillis étaient fortement mobilisés. Des préavis de grève sont et seront reconduits pendant une dizaine de jours pour protester contre le principe de la refonte de l’ISVL à enveloppe constante et demander l’annulation de la baisse de 6% au barème du 1er juillet 2013 ainsi que l’engagement à ne plus dégrader cette indemnité alors que le coût de la vie et des loyers sont en forte augmentation à Munich. Une assemblée générale a eu lieu entre les parents d’élèves et les représentants syndicaux qui ont été obligés de louer une salle à l’extérieur du lycée. En effet, la Direction de l’établissement, loin de calmer les tensions, avait refusé de libérer une salle (réunion à 19h) et avait même eu l’audace de se faire rétribuer les photocopies des documents syndicaux ce qui est contraire aux textes. Cette méconnaissance du droit syndical est très regrettable de la part d’un chef d’établissement qui devra rembourser cette somme indûment perçue.
L’AG du SNES Allemagne qui regroupait les représentants des sections des établissements de Berlin, Fribourg, Hambourg et Munich a permis de faire le point sur des dossiers majeurs tels la réforme contestée de l’ISVL, l’avantage familial, les grilles salariales des recrutés locaux, la carte des emplois et l’application de la circulaire relative au recrutement des résidents en CCPL.
Le bilan moral du SNES Allemagne a mis en évidence le rôle controversé du coordonateur de la zone, basé à Berlin, dont les actions sont pour le moins curieuses pour un personnel de l’Agence ayant délégation de pouvoir de la Directrice.
Non respect du barème lors des CCPL de recrutement des résidents et des recrutés locaux des EGD.
Refus de négocier les grilles salariales des recrutés locaux en CCPL comme le stipule la circulaire 7916 sur les commissions consultatives paritaires.
Plus récemment, mépris affiché envers les personnels lors de sa venue à Munich où il sélectionné ses interlocuteurs au détriment de certains représentants des personnels en affirmant qu’il « était maître de son agenda » !
Une heure d’information syndicale a réuni une trentaine de collègues et a permis de faire le point sur les modalités d’action à venir au niveau du réseau dans son ensemble tant les motifs de mécontentements sont nombreux (dotation de l’Etat en baisse, ISVL à enveloppe constante, avantage familial et forfait insuffisant, carte des emplois et possibilités très limitées voire inexistantes de résidentialiser les nombreux TNR…).
Le SNES a rencontré à la fin de l’AG, une partie de l’équipe de direction, le Chef d’établissement étant excusé.
Les échanges ont portés sur le respect des grilles salariales et la mise en place d’une future convention collective.
Le SNES a demandé que soit mis en ligne un bulletin d’accueil destiné aux futurs recrutés locaux (dont des TNR). Fin de non recevoir de la part de l’administration !
Dans le cadre de l’enquête sur les loyers et transports lancée par l’AEFE à destination des établissements et postes, le SNES a demandé le montant des loyers remonté par la Direction de l’établissement à l’AEFE. Aucune réponse !
Le SNES a demandé si, dans le cadre de la concertation sur le futur plan d’orientation stratégique de l’Agence (POS 2014-2017), les personnels avaient été réunis comme l’Agence s’y était engagée. La réponse de la Direction nous laisse perplexe quant à la réelle volonté de connaître les avis des personnels sans qui le réseau n’existerait pas. Direction : « nous n’avons pu recueillir l’avis des personnels, l’enquête ayant été adressée tardivement (fin mai) et devant être retournée début juin ». Bel exemple de dialogue social !
Le SNES est enfin revenu sur l’organisation et le déroulement des conseils d’établissements.
Il a été acté qu’ils auront lieu désormais AVANT chaque comité technique, qu’un secrétaire adjoint sera désigné alternativement parmi les représentants des personnels et des parents et qu’un point sur la carte des emplois figurera systématiquement à l’ordre du jour. Ces trois points ne correspondent qu’à un strict respect de la circulaire de l’Agence relative aux instances.