Un représentant du SNES hors de France s’est porté à la rencontre des enseignants du Lycée Français de Prague qui a permis de nombreux échanges avec les équipes. L’heure mensuelle d’information syndicale du 16 octobre a réuni une très grande partie des collègues du secondaire, signe d’un besoin d’information et d’anxiété sur la reforme en cours de l’AEFE. Le HDF a expliqué les risques de dégradation si le statut de détaché direct devait être introduit en remplacement de celui de détaché résident ou détaché enseignant limité à deux fois 3 ans. La section syndicale SNES du LFP, très présente et historiquement active, doit être saluée car elle a su réunir les collègues syndiqués et non syndiqués autour de ce moment d’échange.

Le délégué du hors de France et le secrétaire de la section SNES de Prague ont rencontré la proviseure lors d’un entretien approfondi. Celui-ci a porté sur les principales difficultés du lycée, telles que la baisse d’effectifs et le contexte de décroît démographique des expatriés (Français et étrangers-tiers) et des nationaux en Tchéquie. Les représentants ont interrogé sur les stratégies de l’établissement pour attirer davantage d’élèves, en particulier face à la concurrence croissante des écoles d’État et de celles de Prague. Ils ont insisté sur la nécessité du dialogue social et porté les revendications des personnels de droit local qui n’ont pas été revalorisés depuis très longtemps, soulignant leur importance pour l’attractivité de l’établissement. L’entrevue avec la Direction du LFP a montré que l’échange est toujours important et permet de clarifier les positions .

Le SNES-FSU HDF comme la section locale de Prague continueront d’accompagner les équipes du LFP, pour faire respecter leurs droits, défendre leurs conditions de travail et construire du collectif dans l’établissement