À l’appel du SNES et des syndicats de la FSU, ce premier mouvement de grève spécifique à l’AEFE depuis la rentrée scolaire 2020, dans un contexte difficile, a permis aux collègues de plusieurs établissements du réseau de démontrer à l’administration leur détermination à obtenir des réponses face à des situations locales inacceptables, qui, pour certaines, n’ont que trop duré. Il permet aussi de donner du poids aux revendications que la FSU portera pour l’ensemble du réseau AEFE lors du Comité technique du 8 décembre.

La grève a été suivie par des personnels de nombreux établissements. Des taux particulièrement élevés, voire exceptionnels dans deux cas, nous ont été remontés par nos sections dans les établissements suivants (chiffres pour le secondaire) :

ARGENTINE, Buenos Aires : 50% des résidents, ainsi que 2 personnels de droit local (en cette fin d’année scolaire à Buenos Aires) ; motion locale

ÉGYPTE, Le Caire  : 54% des résidents, 22% des personnels de droit local

ESPAGNE
Alicante : 94% ; motion adressée à l’AEFE et au SCAC de l’Ambassade. Les personnels grévistes « manifestent leur opposition à une politique qui verrait une réponse à la crise actuelle dans les suppressions de postes, dans les non-renouvellements de contrats, dans les licenciements de travailleurs locaux. »
Madrid : 40% des résidents
Valence : 95% des résidents, 55% des personnels de droit local ; motion adressée à l’AEFE et au SCAC de l’Ambassade. Les personnels grévistes dénoncent une « gestion indigne du système éducatif français et de son opérateur public à l’étranger, l’AEFE. »

GUATEMALA : 64%

INDE, Delhi : 60%

MALI, Bamako : 40% ; courrier au Directeur de l’AEFE avec des demandes concrètes pour l’amélioration des conditions de travail et d’attractivité.

QATAR, Doha : 75% ; courrier au proviseur avec des demandes pour alléger la charge de travail des enseignants du lycée qui « craquent » les uns après les autres.

THAILANDE, Bangkok : les personnels mobilisés (photo) ont notamment tenu à exprimer leur soutien aux collègues de Santiago du Chili, qui étaient en grève le 9 novembre contre un plan d’externalisation de certains services et de licenciement de 40 personnels de droit local (à ce sujet, voir l’article dans la presse chilienne et l’article dans le Journal des Français à l’étranger).

BRÉSIL, Brasilia : courrier au Conseiller culturel de l’Ambassade. « La confiance et la bienveillance ne se décrètent pas. »

Presse : un article du Journal des Français à l’étranger fait état des mobilisations relayées sur le compte twitter du SNES HDF.

Concernant la mobilisation dans le premier degré, voir cet article du SNUipp-FSU hors de France